
‘’Le +général+ (surnom donné au marabout
par ses adeptes) Kara a décidé d’aller combattre ailleurs. En clair,
Serigne Modou Kara qui se fait appeler Amir Soultan Bamba Fepp, a pris
hier (mardi) la décision de s’exiler suite à sa sortie médiatique de la
veille du magal et qui a soulevé une vive polémique l’opposant à une
partie de la communauté mouride’’, rapporte Walfadjri.
‘’Et face aux attaques dont il fait l’objet, Kara dit préférer aller
œuvrer pour Serigne Touba (fondateur du mouridisme) ailleurs chez ceux
qui n’ont pas encore eu la chance de profiter de son projet de
société’’, ajoute ce quotidien.
Waa Grand place rappelle les propos incriminés de Serigne Modou Kara
selon lesquels ‘’le digne successeur de Serigne Touba n’était personne
d’autre que son grand-père, Mame Thierno Birahim, frère cadet de Serigne
Touba’’.
‘’Et par conséquent, le grand magal de Touba devait se tenir à Darou
(Mousty, considérée comme la deuxième capitale du mouridisme) même’’,
déclarait-il. ‘’Mieux, Kara avait insinué que dans un futur proche, le
califat devra faire l’objet d’une concertation et non d’un héritage’’,
selon Grand place.
Une prise de position qui lui a valu des ‘’attaques personnelles’’ de la
part d’un autre chef religieux mouride, en la personne de Cheikh
Ahmadou Mbacké Mourtala, relève le journal. Ce qui explique sans doute
la manchette de La Tribune : ‘’Frustré, Kara quitte le pays’’.
‘’Je pars avec le cœur meurtri’’, déclare le marabout et homme politique
dans des propos rapportés par le même quotidien. Selon La Tribune,
Serigne Modou Kara estime avoir ‘’subi des attaques injustes’’.
Le Populaire puis L’As reprennent à leur tout la même annonce. ‘’Il n’a
pas encore choisi son pays de destination. Ce sera la France ou un autre
pays, mais ce qui est certain, c’est qu’il partira’’, précise le
dernier quotidien citant un proche du ‘’général de Bamba’’. Puis le
journal de pointer certaines déclarations de Serigne Modou Kara, ‘’les
unes plus fracassantes que les autres’’.
De nombreux quotidiens évoquent un ‘’malaise’’ à la Délégation générale
de la Francophonie, suite à l’attribution du marché de la communication
du prochain sommet de cette organisation au publiciste français Richard
Attias. Selon la presse, tout est parti de déclarations de Jacques Habib
Sy, Délégué général de l’organisation du prochain Sommet de la
Francophonie prévu à Dakar, se déchargeant sur le chef de l’Etat
sénégalais Macky Sall.
‘’C’est le président qui a donné le marché. Si vous en avez l’occasion,
posez-lui la question’’, déclarait Jacques Habib Sy, lors d’une
rencontre avec des journalistes, en réponse à une question sur le gré à
gré accordé à Attias dont la société a gagné la communication du
prochain Sommet, ‘’alors que d’autres sociétés pourraient bien faire le
travail’’, rapporte Enquête.
‘’Cette réponse va étonner les journalistes qui ne s’attendaient pas à
ce qu’elle soit aussi sèche et directe, mais surtout elle aura le don de
mettre Pape Massène Sène (délégué général adjoint) dans tous ses états.
Ce dernier de servir à son patron, et devant les journalistes, une
réplique bien salée. +Ce n’est pas responsable d’associer le président+ à
cette affaire’’, lui a-t-il lancé selon Enquête.
Sur cette base, Le Populaire, d’un ton moqueur, affiche : ‘’La
Délégation générale dans la franco…folie’’. ‘’Le délégué général adjoint
pète les plombs et tance son patron. Le cas Richard Attias installe le
malaise entre Jacques Habib Sy et Pape Massène Sène’’, écrit le journal à
sa Une.
Sur un tout autre sujet, Libération annonce que les gendarmes de la
Section de recherches de Colobane, à Dakar, ont effectué une
perquisition surprise à Attijari Bank-CBAO dans le cadre du dossier
judiciaire de Aïda Ndiongue, placé sous mandat de dépôt depuis le 17
décembre dernier, dans le cadre d’une affaire notamment de détournement
de deniers publics.
‘’Le juge coffre fort Aïda’’, renchérit Le Quotidien. ‘’Des bijoux en or
et en diamant et des colliers sertis de diamant, évalués tous par un
célèbre bijoutier à 4 milliards de francs CFA, ont été trouvés dans 6
coffre-fort de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, suite à une
perquisition faite auprès de la CBAO par le juge du deuxième cabinet
d’instruction, Samba Sall (…)’’ dans le cadre de cette affaire, explique
le journal.
Au nombre des sujets politiques traités par la presse quotidienne, L’As
annonce la contre-attaque des proches du Premier ministre Aminata Touré,
suite aux informations de presse faisant état d'une "cassure" imminente
entre le président de la République Macky Sall et le chef du
gouvernement.
"(Aminata Touré) dans la ligne de mire des faucons" énonçait par exemple
le quotidien Le Populaire dans sa livraison de mardi, en faisant état
d'une tension latente au sommet du pouvoir. "Ils (les faucons)
multiplient les griefs pour sceller le sort du PM", précisait Le
Populaire.
‘’Les proches de Mimi (Aminata Touré) contre-attaquent avec des tirs de
barrage’’, rapporte L’As dans sa livraison du jour. ‘’Plusieurs voix se
sont élevées pour demander au chef de l’Etat de siffler la fin de la
récréation et de mettre un terme au flot de critiques sur le chef du
gouvernement dont le mot d’ordre de la mission était d’accélérer la
cadence pour abréger la souffrance des populations’’, écrit ce journal.
‘’Le camp de mimi Touré parle de +diversion+’’, signale par ailleurs La
Tribune. ‘’Madame Aminata Touré a plus que jamais la confiance du
président Macky Sall’’, affirme le journal citant un proche du Premier
ministre, selon qui Mme Touré ‘’travaille exclusivement et énergiquement
à la matérialisation’’ de la vision du président sénégalais pour son
pays
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